A wonderful memory when I was her International Editor... I still love her and she misses me. Carrie, if you read me, I hope you are healthy and happy. Carrie, I will fly away very soon with you in my heart. What a joy to have known you !
Take care, your Chris forever.
Look at some of the members of Univers d'Artistes we published together.
07/08/2009
"Dear Readers,
I have just had one of those rare opportunities to actually spend time with Chris in his city of Marseille, France, and I can tell you that this man has a heart of gold.
Most of you know him as the person who promotes your art. What you should know is my husband and I found out first hand and how, by sharing time and thoughts with Chris, we have come to understand the human (not cyber) side of Chris.
What my husband and I found most inspirational is his passion for people, not only the artist but people from all walks of life. Most of us know Chris as the man behind this site and the attention he pays to the artist. What you may or may not know is that this not only comes from his heart but also out of his desire to create something extremely nice for all of us.
What I want you to know is - never take advantage of Chris. He is there for the artist yet, as he writes, he is ill. His illness can be painful. I saw this first hand, and I know many of you probably read about it on his site, but in all reality you cannot comprehend it unless you see it first hand.
Yet, he pursues on where many would not. He drives himself where many would stop, and he creates where many would say, "I am too ill for this."
I found this so inspiring.
I wanted you to know that, as an artist I know when pain pushes one forward, and in the case of Chris, it is this pain that he suffers daily that drives him to do what he does for all of us.
So, with great admiration and respect, I would like to thank him from the bottom of my heart for the time we shared and the work that was accomplished and with an understanding of a man with a heart of gold.
Carrie Leigh"
Souvenirs, souvenirs... Il est je :
Dès leur arrivée, elle l’a embrassé sur la bouche. Il en resté le souffle coupé. Il a vu de belles femmes mais elle les dépassait toutes. Sa bouche était aussi grande que la sienne. Et son visage de près comme de loin une œuvre d’art. Il se souvient que le temps s’est arrêté quand leurs lèvres se sont jointes. Le mari à côté. Elles étaient douces et fermes. Il a même senti du mouillé.
- Hi Chris ! C’est si bon de te voir enfin !
Il s’est détaché le plus vite possible pour huguer son mari avocat. Il a eu du mal, son aversion pour leur hug qui ne veut rien dire tant il est pratiqué, et les a conduits à leur chambre avec vue sur le Vieux Port, les réflexes du métier. Ils se sont aimés au premier regard. Elle l’a aidé à descendre du taxi et lui a pris le bras jusqu’au check-in, il était entre la canne et le fauteuil roulant.
Il était son rédacteur international. Il lui donnait le meilleur de lui-même, tout pareil, sans compter son temps. Ils ont passé une semaine ensemble, deux baisers par jour qui rendaient fous le concierge, le barman, les clients, les chauffeurs de taxis. Elle passait souvent son bras autour du sien pour le soutenir dans les endroits difficiles, la maladie progressait. Malgré sa maladie, elle était enjouée et dynamique. Soucieux l’un de l’autre, de leur incompréhensible fatigue et de leurs douleurs, quand il les invitait à diner à la maison, elle mettait la main à la pâte. Elle était émerveillée du nombre d’épices qu’il lui fallait pour faire un plat, du temps passé devant les fourneaux, du mijotage. Puis elle le forçait à aller s’asseoir pour mettre la table. Quand le diner était terminé, elle enlevait ses chaussures, se couvrait du plaid, tapotait son coussin et se lovait dans leur canapé, ses deux pieds contre sa cuisse, dieu qu’ils étaient beaux, le visage ouvert et détendu, le sourire aux lèvres, le verre de blanc entre ses longues mains. Ils parlaient jusqu’à plus d’heures tandis que son mari ronflait sur l’autre canapé. Il n’a cuisiné que pour elle :
- Mais comment tu fais pour que ce soit si bon ?
- J’ai une épice secrète…
- Dis-moi !!
- C’est un secret.
- Mais je n’y connais rien à la cuisine française. Dis-moi…
Elle lui a pris la main, l’a serrée :
- Dis-moi Chris…
Il a craqué :
- De l’amour.
Elle s’est relevée et l’a embrassé. C’était très mouillé. Il a léché ses lèvres, elle a fait pareil en souriant :
- C’est sucré ! C’est bon…
- C’est le Sauternes !
Il a retrouvé avec délice la chaleur de ses pieds contre sa cuisse. De son belvédère le spectacle était extraordinaire et le moment à marquer d’une pierre blanche. En riant, elle lui a montré son verre. Il les a servis, ça lui a donné le temps de reprendre ses esprits. Et ils ont continué sur l’histoire des vieux objets de sa maison qui la passionnaient. Elle appréciait son choix de grands vins qu’il lui apprenait à déguster. En bonne américaine, elle avait une préférence pour les blancs et le Dom Pérignon qu’elle adorait. Le rosé ne passait pas, quasiment inconnu sur la côte ouest. Mais ses rouges grands crus l’ont emballée. Il lui a même appris à manger des huitres pas lavées. Le summum. La première fois qu’il l’a vu aux États-Unis, il était au comptoir d’un petit bar sur Bourbon Street. Il a hurlé pour couvrir le groupe cajun :
- Non !!!
A en paralyser son serveur.
- Désolé. Excusez-moi. Rien de grave.
On ne crie pas là-bas. Il l’a senti se détendre :
- Je suis français. Et en France on ne lave pas les huitres
L’huitre dans une main, le jet dans l’autre, il a senti le bug venir :
- On ne lave aucun coquillage. Dans leurs jus résident de précieuses vitamines.
Toujours pas un mot mais il ne s’attendait pas à être compris, autant expliquer la physique quantique à Herenui.
- Donc ne les lavez pas, s’il vous plait.
- Mais les bactéries ?!
- En France, on les digère très bien. On est équipé pour.
Il lui en a servi une douzaine et l’a regardé les avaler gloutonnement. Il le sentait prêt à faire le nine-one-one. La douzaine engloutie, il en a commandé une autre avec un Ricard dont il lui a forcément appris les règles et qu’il l’a invité à goûter. Á chacun de ses passages, ils se marraient de leurs débuts :
- La trouille que tu m’as faite !! Allez, un Ricard sinon rien !
En français dans le texte :
- Deux !!
Les huitres de Carrie lui ont valu la Légion d’Honneur. Il était sûr qu’il aurait pu lui faire goûter des escargots, leur pire cauchemar. Il voulait lui donner la France, ses saveurs, ses odeurs, sa diversité, sa beauté et elle prenait tout avec le sourire comme une belle expérience.
Souvenirs, souvenirs... Il est je :
Dès leur arrivée, elle l’a embrassé sur la bouche. Il en resté le souffle coupé. Il a vu de belles femmes mais elle les dépassait toutes. Sa bouche était aussi grande que la sienne. Et son visage de près comme de loin une œuvre d’art. Il se souvient que le temps s’est arrêté quand leurs lèvres se sont jointes. Le mari à côté. Elles étaient douces et fermes. Il a même senti du mouillé.
- Hi Chris ! C’est si bon de te voir enfin !
Il s’est détaché le plus vite possible pour huguer son mari avocat. Il a eu du mal, son aversion pour leur hug qui ne veut rien dire tant il est pratiqué, et les a conduits à leur chambre avec vue sur le Vieux Port, les réflexes du métier. Ils se sont aimés au premier regard. Elle l’a aidé à descendre du taxi et lui a pris le bras jusqu’au check-in, il était entre la canne et le fauteuil roulant.
Il était son rédacteur international. Il lui donnait le meilleur de lui-même, tout pareil, sans compter son temps. Ils ont passé une semaine ensemble, deux baisers par jour qui rendaient fous le concierge, le barman, les clients, les chauffeurs de taxis. Elle passait souvent son bras autour du sien pour le soutenir dans les endroits difficiles, la maladie progressait. Malgré sa maladie, elle était enjouée et dynamique. Soucieux l’un de l’autre, de leur incompréhensible fatigue et de leurs douleurs, quand il les invitait à diner à la maison, elle mettait la main à la pâte. Elle était émerveillée du nombre d’épices qu’il lui fallait pour faire un plat, du temps passé devant les fourneaux, du mijotage. Puis elle le forçait à aller s’asseoir pour mettre la table. Quand le diner était terminé, elle enlevait ses chaussures, se couvrait du plaid, tapotait son coussin et se lovait dans leur canapé, ses deux pieds contre sa cuisse, dieu qu’ils étaient beaux, le visage ouvert et détendu, le sourire aux lèvres, le verre de blanc entre ses longues mains. Ils parlaient jusqu’à plus d’heures tandis que son mari ronflait sur l’autre canapé. Il n’a cuisiné que pour elle :
- Mais comment tu fais pour que ce soit si bon ?
- J’ai une épice secrète…
- Dis-moi !!
- C’est un secret.
- Mais je n’y connais rien à la cuisine française. Dis-moi…
Elle lui a pris la main, l’a serrée :
- Dis-moi Chris…
Il a craqué :
- De l’amour.
Elle s’est relevée et l’a embrassé. C’était très mouillé. Il a léché ses lèvres, elle a fait pareil en souriant :
- C’est sucré ! C’est bon…
- C’est le Sauternes !
Il a retrouvé avec délice la chaleur de ses pieds contre sa cuisse. De son belvédère le spectacle était extraordinaire et le moment à marquer d’une pierre blanche. En riant, elle lui a montré son verre. Il les a servis, ça lui a donné le temps de reprendre ses esprits. Et ils ont continué sur l’histoire des vieux objets de sa maison qui la passionnaient. Elle appréciait son choix de grands vins qu’il lui apprenait à déguster. En bonne américaine, elle avait une préférence pour les blancs et le Dom Pérignon qu’elle adorait. Le rosé ne passait pas, quasiment inconnu sur la côte ouest. Mais ses rouges grands crus l’ont emballée. Il lui a même appris à manger des huitres pas lavées. Le summum. La première fois qu’il l’a vu aux États-Unis, il était au comptoir d’un petit bar sur Bourbon Street. Il a hurlé pour couvrir le groupe cajun :
- Non !!!
A en paralyser son serveur.
- Désolé. Excusez-moi. Rien de grave.
On ne crie pas là-bas. Il l’a senti se détendre :
- Je suis français. Et en France on ne lave pas les huitres
L’huitre dans une main, le jet dans l’autre, il a senti le bug venir :
- On ne lave aucun coquillage. Dans leurs jus résident de précieuses vitamines.
Toujours pas un mot mais il ne s’attendait pas à être compris, autant expliquer la physique quantique à Herenui.
- Donc ne les lavez pas, s’il vous plait.
- Mais les bactéries ?!
- En France, on les digère très bien. On est équipé pour.
Il lui en a servi une douzaine et l’a regardé les avaler gloutonnement. Il le sentait prêt à faire le nine-one-one. La douzaine engloutie, il en a commandé une autre avec un Ricard dont il lui a forcément appris les règles et qu’il l’a invité à goûter. Á chacun de ses passages, ils se marraient de leurs débuts :
- La trouille que tu m’as faite !! Allez, un Ricard sinon rien !
En français dans le texte :
- Deux !!
Les huitres de Carrie lui ont valu la Légion d’Honneur. Il était sûr qu’il aurait pu lui faire goûter des escargots, leur pire cauchemar. Il voulait lui donner la France, ses saveurs, ses odeurs, sa diversité, sa beauté et elle prenait tout avec le sourire comme une belle expérience.
5 comments:
The attitude and strength Chris shows the world is so inspiring. Thank you Chris! You are a role model to so many of us.
Merci Iris. I miss you !!! ;)
Chris, my friend, my inspiration - you truly do have so much heart, it is beyond words.
With strength sent from the UK and my heart - Janx x
Chris - everyone echoes Carrie's words. We all love what you do and how much of yourself you give to your readers.
Chris...
Thank you for everything.
Cheers
Wolf
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